Quand aéroport rime avec bateaux
Nombre d’entre vous rentrent actuellement de vacances. Certains ont pris l’avion. Pour quelques-uns, ils ont même atterri au bord de l’eau… Mais vous êtes-vous demandé, ce que je ne vous souhaite évidemment pas, ce qui arriverait si l’avion ratait la piste et finissait dans l’eau ? D’autres y ont réfléchi pour vous et les réponses des organismes de sécurité sont multiples.
Les moyens légers
Dans de nombreux cas, les eaux à proximité des pistes d’atterrissage des aéroports sont protégées. Elles ne nécessitent pas d’embarcation de grande taille. Les pompiers, généralement en charge du sauvetage, sont équipés de bateaux ouverts, le plus souvent semi-rigides. Les plus simples accueillent directement les rescapés, d’autres sont adaptés pour le transport de radeaux de sauvetage gonflables.
La propulsion est primordiale pour arriver rapidement sur les lieux de l’accident. Les vitesses dépassent le plus souvent les 30 nœuds.
Afin de pouvoir éteindre un éventuel incendie, ils disposent également de lances, alimentées en eau de mer sous pression.
De nombreuses tailles intermédiaires
En fonction des avions accueillis et du plan d’eau, les pompiers peuvent avoir besoin de bateaux de capacité plus importante. La lutte contre l’incendie est alors souvent dissociée du sauvetage des passagers, assuré par un deuxième bateau rigide transportant des radeaux de sauvetage en quantité, à l’image du Caronte à l’aéroport de Marignane.
Bâtiment de commandement
Lorsque l’aéroport et le plan d’eau deviennent trop grands, il ne s’agit plus seulement d’apporter des moyens de secours sur place. L’aéroport de Hong-Kong est ainsi équipé de deux catamarans rapides de 35 m. Ils disposent de salles de commandement et d’une capacité de 603 personnes en comptant les radeaux.
Quand le bateau ne suffit plus…
Souvent gagnés sur des terrains marécageux, les aéroports sont entourés de zones peu accessibles. Les bateaux ne pouvant se déplacer dans ces espaces entre terre et mer, les institutions de sauvetage se sont équipées de solutions hybrides. Certaines disposent de véhicules amphibies à chenille, d’autres, à l’image de Rio, Singapore ou Auckland ont opté pour les aéroglisseurs. Ces véhicules permettent de rejoindre les lieux du sinistre aérien rapidement, sans buter sur les zones de transition terre-mer.
Désormais au courant de tous les moyens mis en oeuvre pour votre sécurité, je suis sûr que vous n’atterrirez plus pareil, à Saint-Martin, Marseille ou ailleurs ! En vous souhaitant de ne jamais les essayer…
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